Guatemala,Bélize,Honduras à pied et en voilier Nov-Dec 2016
Voyage au Guatemala en passant par Belize et Honduras.
Nous avions décidé (Christophe et moi) que nous serions en voyage pour nos 50 ans.
6 ans déjà, Christophe avait fait le choix de partir 9 jours sur Marie-Galante (île de la Guadeloupe) tous les deux avec nos VTT , en prenant quelques gîtes sur l’île, une bonne façon de découvrir l’intérieur des terres après avoir fait souvent des escales sur celle-ci avec notre voilier quelques années avant.
6 ans après, à la lisière de mes 50 ans et oui la vie passe très vite !
Christophe ne pouvant plus prendre de congés, je décide de partir voyager seule.(Ce n’est pas par-ce-que l’un ne peut pas que l’autre ne doit pas voyager.
Donc ce voyage sera en SOLO ! Avec SAC A DOS, en BATEAU, et en RANDO !
Apres avoir trouvé sur internet par la bourse des équipiers un embarquement sur un voilier au départ du GUATEMALA pour les îles du Belize et Honduras. Cela m’a séduit et je suis partie.
Compte tenu du programme et de la complexité pour rejoindre le Guatemala (par les airs) je me suis pris 6 semaines de voyage !
Départ
3 mois après ma préparation du voyage, je m’envole de Martinique le 5 Novembre 2016 pour
Puerto-Rico avec une petite escale qui me permettra de découvrir la vieille ville "san Juan"pour l'après-midi .
Presentation de puerto rico (pioché sur routard .com)
Statut : Porto Rico bénéficie du statut d’État libre associé aux États-Unis, sous le titre du Commonwealth.
- Superficie : 9 104 km², soit l’équivalent d’un département français et demi.
- Population : 3 474 182 habitants (estimation 2015), à 80 % blancs ou métis. 76,2 % de la population est blanche (majoritairement d’origine espagnole), 6,9 % est noire, 0,3 % est d'origine asiatique, 0,2 % d'origine amérindienne, 4,4 % est métisse, et 12 % des habitants sont issus d’autres groupes ethniques.
- Capitale : San Juan (2,5 millions d’habitants, agglomération).
- Langues : espagnol (essentiellement) et anglais.
- Chef de l’État : Barack Obama (depuis janvier 2009, réélu en novembre 2013).
En savoir plus : http://www.routard.com/guide/porto_rico/2797/carte_d_identite.htm#ixzz4cfcvPzBH
C’est samedi j’atterris Puerto-Rico vers 13 h je n’ai pas réservé de logement car tous ce que j’ai vu sur internet est très cher et je me dis que j’aurai l’après-midi pour me trouver un logement.
Arrivée à l’aéroport de Puerto-Rico je m’adresse à l’office du tourisme, pour savoir s’ il y a une banque pour le change et trouver une adresse de logement .Je tombe sur une très gentille hôtesse qui parle avec bonheur un peu le Français. Apres 15 mn elle m’a trouvé une auberge en dortoir pour 20 euros dans la vieille ville de SAN JUAN et me précise qu’il y a un bus pour 0,75 dollar. Malheureusement les banques viennent de fermer et je n’ai ni change, ni monnaie. Me voyant bien embarrassée elle fouille dans son sac et me donne 75 cents de dollar pour le bus. Je ne sais comment là remercier et lui fait de grands sourires. Je suis agréablement surprise par cet accueil sympathique.
Arrivée dans le vieux SAN JUAN on m’indique la seule possibilité de faire le change a cette heure c’est dans une pharmacie « Le Luna » qui s’avérera une boutique de souvenirs. HALLELLOUiA !
J’arrive à mon auberge avec un vieux monsieur qui m’attendait.
Il ne parle qu’Espagnol, il est très gentil après discussion avec les mains et google translate Je m’installe et me commande un taxi pour le lendemain matin à 3 h 30 du matin car mon vol est à 6 H, le trajet en bus à duré plus d’une heure. (le taxi ne mettra que 15 mn). Autant dire que la nuit sera courte.
Le dortoir est composé de 4 lits, la salle d’eau commune et vaste et il y a de l’eau chaude et une connexion internet. Le cadre est vieillot mais il se dégage une atmosphère particulière et agréable. On se sent en sécurité.
PUERTO-RICO escale de 3 h à PANAMA puis GUATEMALA City. Je foule enfin le sol du Guatemala à 14 h 10 soit 29 heures après mon départ.
Une équipière « Nicole » doit me retrouver dans un hôtel qu’elle a réservé car arrivant de Paris à 23 H 30, il est recommandé de ne pas se balader dans cette ville la nuit. Cet hôtel de luxe au prix exorbitant sera le premier et le dernier de mon voyage ça sera auberge de jeunesse. Certes le transfert de l’aéroport à l’hôtel est inclus mais bon ! Nous n’avons pas la même vision du voyage. Jeune retraité de Air France en tant qu’hôtesse de l’air il est vrai qu’elle a été formatée par AF. Mis à part cela elle sera une équipière sympa, joviale et son côté BCBG nous fera bien rire.
Encore une nuit courte car nous devons rejoindre les bateaux qui sont au RIO DULCE (côté mer des caraïbes) et traverser le pays. La compagnie conseillée est LITEGUA nous arriverons au terminal et avec de la chance nous prenons les deux derniers sièges (à côté des toilettes) et faisons le voyage avec d’autres Français qui rejoignent aussi leurs bateaux.
Le bus super confortable avec un bon chauffeur et arrêt toutes les deux heures obligatoires. Les routes sont assez belles mais le trafic en ville est catastrophique et des travaux durant le voyage nous scotcheront plus d’une heure dans les bouchons sans compter un accident de camion. Nous arrivons vers 16 H après 7 H de transport pour un coût de 10 euros.
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie_du_Guatemala
- Superficie : 108 889 km².
- Population : 14 919 000 habitants (2015).
- Capitale : Ciudad Guatemala.
- Langues : espagnol, 24 langues indigènes.
- Âge moyen : 21 ans.
- Espérance de vie : 72 ans.
- Langues : espagnol (langue officielle, parlée par 60 % de la population) et 23 langues indigènes reconnues (40 %).
- Taux d’alphabétisation : 81,5 %.
- Monnaie : quetzal.
- Régime : présidentiel.
- Chef de l'État : Jimmy Morales (depuis janvier 2016).
- Sites inscrits au Patrimoine de l’Unesco : la ville d’Antigua (inscrite en 1979), le parc national de Tikal (1979), le parc archéologique et les ruines de Quirigua (1981).
En savoir plus : http://www.routard.com/guide/guatemala/1287/carte_d_identite.htm#ixzz4cg1eNbVW
Nous avons rendez-vous au bar « chez Bruno » les équipages sont là, ils nous attendent, ils connaissent Nicole qui a déjà navigué avec eux, ils me toisent gentiment et j’observe leurs yeux étonnés en voyant mon sac à dos (de 8 kgs) et lâche à André le capitaine du bateau « oh bien ! ton équipière elle voyage lèger ! C’est un bon point.
Je fais connaissance en dégustant ma première bière locale avec les 3 équipages de bateaux : Michel sur l’o d’île un catamaran lagoon 40, Jean-Claude et Patricia sur » bororo » un Hamel et André sur « Corto Maltese »un plan Joubet en acier avec qui je vais naviguer un petit mois. Nicole naviguera en alternance avec nous et « les bororos ».
Pour rejoindre la marina où Corto Maltes nous attend au sec nous prenons un tuc-tuc puis traversons ce fameux pont.
Pendant les trois jours suivants nous préparons le bateau, les voiles, mettons le dinghy à l’eau et c’est la que nous nous rendons compte qu’il a un problème de moteur qui nous pourrira pendant 3 jours.
Puis enfin la mise à l’eau du bateau ! J’ai hâte de naviguer. Plein d’eau, avitaillement de fruits et légumes pour l’équivalent de 15 euros. Fraises, lichée, citron, orange, coriandre, carottes, chou, bananes, radis, ananas, oignons rouges et blancs…
Le plus part de nos repas se passent au CAFE DE PARIS chez Christian, vous avez deviné un Français installé ici vivant avec une belle Guatémaltèque et faisant son restaurant un repère de voileux avec beaucoup de français mais surtout une très bonne cuisine avec de la baguette fraîche et beaucoup de relation, de tuyau, de conseils et beaucoup d’anecdote à raconter.
Nous faisons notre dernier dîner au restaurant le "backpaker" à une vingtaine de personnes, la plupart française représentant 7 bateaux. Ambiance sympa ,des adieux pour certains, des au revoir pour d’autres, certains se retrouveront dans le pacifique d’autres prépare leur retour en métropole puis il y en a qui reste encore là pour une année.
Départ d’IBAZAL et descente du rio Dulce sur deux jours.
Nous ne sommes que deux voiliers à partir , en duo Corto Maltese et Bororo deux bateaux totalement différents.
BORORO est un ketch (deux mâts) gros luxueux avec tout à bord, et un tirant d’eau 2,10 alors que Corto Maltese est un monocoque de 30 ans en acier et dériveur, donc avec la possibilité de relever sa quille et il n’a besoin que de 60 cm d’eau.(En remontant la quille avant!)
La descente se fera au moteur sans vent dans un rio assez étroit. Je me sens privilégiée d’être sur un voilier et non sur une lancha (pirogue) où nous avançons à notre rythme et observons les oiseaux, mangroves, et pêcheurs sur le rio.
Pour la nuit nous nous arrêterons dans un abri entouré de mangroves avec les maisons des locaux sur pilotis pour seul moyen de transport c’est une lancha. Il n’y a pas de route.
Le cadre est extrêmement beau et calme et c’est aussi pour cela qu’on comprend pourquoi les narcotrafiquants passent par cette voie pour transporter leur matos. Cette fois-ci c’est le dinghy des « BOROROS » qui est en panne, du coup nous ferons une balade en annexe entre filles.
Nous repartons pour la dernière ville « LIVINGSTON » ou nous faisons la clearance (douane) pour quitter le Guatemala via le Belize.
LIVINGSTON est une ville qui a la particularité d’être complètement isolée du au relief, on ne peut accéder que par le rio en lancha (barque à moteur) qui font la liaison avec La ville de IBAZAT d’où nous sommes partie.
La date de ce départ n’est pas un hasard, car c’est une grande marée aujourd’hui et pour que le voilier »Bororo » puisse sortir avec son fort tirant d’eau il n’avait pas trop le choix.
En fait juste à quelques centaines de mètres de l’embouchure il y a une barre de sable qui fait échouer les bateaux entrant ou sortant (malgré le balisage précaire).Quelques mois auparavant ils ont eu la désagréable mésaventure en entrant dans l’embouchure. Surtout que ça ne se remarque pas même en pleins jours.
Du coup Jean-Claude le propriétaire de « bororo » a embauché un pêcheur pour qu’il l’aide a sortir en cas d’échouage. La marée étant la plus haute à 20H c’est à cette heure qu’il sortira. La manip avec le pêcheur consiste à mettre de la gite ( coucher le bateau) afin que la quille soit inclinée pour passer en prenant une drisse(cordage en haut du mât servant à monter la voile).
Nous nous partons vers 14H avec une marée haute mais surtout une dérive relevable et nous nous retrouverons dans la nuit au mouillage prévu.
Enfin en mer ! Mais le temps est incertain comme le vent et nous finirons la nav sous la pluie et des rafales de vents de face, donc au moteur.
Bienvenue au Bélize !
On nous l’avait dit mais là franchement !!!
Pour couper la navigation pour rejoindre PLACENCIA nous décidons de faire un arrêt sur un îlet du Belize. A peine arrivé que nous voyons les rangers(gardiens des parcs) avec leur bateau nous accoster pour nous demander 15 dollars par pers car c’est une réserve et de plus nous devons aller mouiller pour la nuit un îlot plus loin…
Et cela continue le lendemain quand arrivé à Placencia nous ancrons sur une zone de mouillage et en annexe nous nous présentons pour la clearance.
- Jeter une poubelle 2 dollars
- Mouillage dans la zone 100 dollars pour 2 jours forfais
- Garer son annexe au ponton 2 dollars
En moins de 30 mn nous étions sur le cul et ce n’est pas fini pour la suite de la douane nous devons nous déplacer prendre une lancha puis taxi puis nous passons toute notre matinée avec cette paperasse et finissons par le service sanitaire. Nous indiquant que c’est lui qui doit se déplacer pour contrôler le bateau (nous n’avons pas le droit d’avoir des végétaux à bord. (Mais le matin même nous avons tout planqué dans les coffres et les voiles)
Il nous annonce 100 us dollars, nous tombons de haut, faisons nos têtes déconfites et apres un coup de fil nous demande 50 dollars Bélize (25 euros) et il a juste encaissé et remis un papier sans jamais se déplacer.
Une chose est sur, nous ne nous éterniserons pas au Belize.
Mouillage à Sapotilla Lagoon 16°46 326 et 88°18 139 c’est un mouillage calme dans une grande mangrove avec au fond une très belle marina en construction très bien protégée par une longue mangrove. Le manque de balisage pour entrée rend difficile l’accès .
Nous c’est en sortant que nous taperons doucement sur un haut fond…
Notre mouillage suivant « Stand Creek »pour deux nuits car il y a du mauvais temps. Nous sommes entourés de mangroves et il y a un joli complexe avec des bungalows colorés et un bar qui fera notre distraction avec une invitation sur l’autre bateau pour un apéro. Le problème de ces îlets c’est que ce n’est que de la mangrove et de ce fait nous ne pouvons pas marcher. Et rien à voir non plus dans les fonds.
Nous faisons différents mouillages rien d’exceptionnels les uns comme les autres BELIZE ne me laissera pas un souvenir extraordinaire mais plutôt un allègement de ma bourse à vitesse grand V .
Une dernière étape pour récupérer le document d’émigration à BELIZE CITY mouillage a l’extérieur de le marina a stand cay gully creek
ET NOUS VOILA PARTI POUR LES ÎLES DU HONDURAS !
En slalomant dans le chenal entre les bouées (certaines fois très près à mon goût) et croisons un gros paquebot et un porte-container.
Le chenal fait 15 A 20 MILES (environ 35 km) autant vous dire une belle balade avant d’être dans les eaux libres de tous récifs.
LE HONDURAS
(information de la source guide du routard .com)
Nom officiel : République du Honduras.
- Superficie : 112 090 km².
- Population : 8 746 673 habitants (estimation 2015).
- Densité : 78 hab./km².
- Capitale : Tegucigalpa.
- Langue officielle : l'espagnol.
- Monnaie : le lempira.
- Religions : large majorité de catholiques (80%) ; évangélistes (20%).
- Taux de chômage : un peu plus de 5%.
- Chef de l’État : Juan Orlando Hernández (droite) (depuis janvier 2014).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le site maya de Copán (1980) ; la réserve de la biosphère Río Plátano (1982).
En savoir plus : http://www.routard.com/guide/honduras/2722/carte_d_identite.htm#ixzz4cg0TtleU
LE HONDURAS ( Île de ROATAN)
Nous faisons une belle navigation qui durera 24 H.Le vent arrive enfin vers midi, nous loupons un beau barracuda (le seul poisson de la croisière).Le temps sera instable toute la nuit et c’est sous les nombreux grains que nous constaterons qu’il faut réduire la toile si nous voulons arriver de jour. Les quarts de nuit s’organisent. Je fais 10H30-1h du mat et 4-6h.
Les marins connaissent ça c’est quand on veut aller lentement qu’èole nous fait un pied de nez. Apres 3 ris dans la grand-voile et la réduction du Yankee l’arrivée se fera au lever du jour ouf !
Je m’offre le levé du jour seul comme une récompense de ce dernier quart capricieux et pluvieux. Je savoure…
Nous nous arrêtons rapidement près d’une société de charter car le temps est très menaçant et débarquons pour faire (le début) de la douane et retirer de l’argent (les lempiras) Il s’avère qu’il faut la photo du bateau et donc la clearance se poursuivra lundi.
De retour au bateau c’est vers 15 h que nous appareillons pour aller à Frensh Bay,
Nous manquons d’indications, aucune carte ne donne la passe , on a bien les indications du canadien qui nous donne des infos pas suffisamment précises .
Et c’est donc avec un capitaine têtu et une Nicole obstinée à vouloir coûte que coûte rejoindre ce mouillage tranquille que nous taperons 3 fois le bateau avec sa quille avant de reconnaître que la nuit tombant l’idée de reprendre demain matin nous donneront toutes les chances pour réfléchir et avoir plus de détails. Je me suis permise moi aussi de donner mon avis et de me dire que pour la pérennité du bateau la solution était sécurité.
Donc résolu pas par mes arguments mais par le fait que la nuit tombait nous avons dormis dans un endroit très abrité, très glauque à l’ambiance des favelas sur pilotis qui déverse toute substance liquide dans cette espace fermé ou plastique, cannettes et autres objets flottent. La nuit fut tranquille jusqu’au matin.
Le lendemain nous reprenons nos recherches pour entrée dans la passe et nous tapons encore une fois avant d’entrée (heureusement qu’il a une dérive relevable) mais bon ça fait beaucoup !...
Et en discutant avec le bateau de plongée qui est au large nous finissons par trouver le passage.
Enfin nous y sommes parvenus dans ce PUTAIN de lagon !
En mouillant à côté de frensh cays (ilots transformés en parc d’attractions et ZOO pour Américain avec loisirs nautiques mais surtout music et bars.
Le plus top de l’artificiel. Avec Nicole nous débarquons pour siroter une bière et choper le code WIFI qui fonctionnera du bateau.
Finalement l’île de Roatan ne s’avère pas une île très intéressante et peu de possibilité de se balader à pied.
Dans ce mouillage nous faisons connaissance d’un autre bateau Français, un gros catamaran Fontaine /Pajot qui s’avère être Yves Pajot et sa compagne sur leur bateau.
Yves Pajot a été un grand navigateur dans sa jeunesse et avec son frère (Marc) ils ont remporté au JO de 1972 la médaille d’argent en flying Dutchman.
Né en 1952.Il a maintenant 62 ans.
Apres nous avoir offert un café sur leur bateau et échanger sur son problème de moteur nous reviendrons ce soit sur leur bateau prendre l’apéro… Et plutôt deux apéros qu’un. Nous apprenons que ça fait 10 ans qu’il navigue autour du monde et on perçoit qu’ils sont fatigués de cette vie et de manier ce bateau à deux. Ils rêvent de Camping-car ou d’un bateau aménagé pour les canaux. Je leur souhaite de tout cœur.
C’est drôle mais la plupart des navigateurs qui deviennent âgés ont la plupart les mêmes rêves.
Les Bororos nous ont rejoint finalement le séjour prends fin pour Nicole qui doit rentrer en Métropole et nous quittera plus tôt que prévus, elle rechangera de bateau car nous nous continuons sur COCHILLO (ilets du Honduras)
Nous ferons une dernière soirée tous ensemble ou je fais mes accras de crevettes et beignets d’aubergines arrosées d’une caïpirine faite avec le rhum de Cuba !
Sans regret de quitter cette île (Américaine) mais des adieux au bateau voisin que je ne n’aurai eu le te de connaître une femme tellement sympathique mais que je recroiserai peut-être un jour.
Nous appareillons pour « Ile Cochino » distance 20 milles, pas de vent donc du moteur…
Arrivons en fin d’après-midi, île est petite et trop jolie
Nous débarquons au club de plonger pour se présenter et déguster une bière locale avec mon plus beau coucher de soleil du voyage
Le lendemain au moment où nous partons du bateau nous faisons connaissance de « FASTON » un pêcheur arrivant avec son embarcation, nous proposant des bijoux mais très vite il nous propose de venir sur son île » île des pêcheurs » pour déjeuner ce midi.
Le plat de poisson étant à 10 dollars (il a tout compris) .
leurs embarcations ressemblent a des pirogues et les voile en plastique sont démontable en quelques secondes!
Nous partons visiter l’île .Trop contente de pouvoir enfin crapahuter… en embarquant dans ma balade André sans motivation particulière.
Mais au but de ¾ d’heure de montée et descente sur un petit sentier nous voilà enfin récompensés.
André sympathise avec un pêcheur parlant Anglais qui fabrique sa voile en plastique.
Durée estimative de vie des voiles en bâche, environ 6 mois pendant que moi je me promène dans ce village du bout du monde.
De retour au bateau nous nous préparons pour partir en annexe sur l’île des pêcheurs.
Nous serons accueillis par « FASTON » et sa femme à la cuisine et observons que l’île est la seul sans un arbre des quatre îles et la plus peuplée.
Nous dégusterons notre délicieux poissons et ferons une demi-sieste dans les hamacs en buvant notre café(American).
Les cabanes de pêcheurs sont les unes à côté des autres, « FASTON » sera fière de nous faire faire le tours de l’île, école, église, hébergement touristique (je suis septique) sur une toute petite île au sable blanc et l’eau cristalline…Mais rien d'autre!
Ils ont l'air heureux.
De retour au bateau nous constatons que « la guarda du parc National »nous suit jusqu'à notre voilier pour nous taxer 40 us car nous sommes dans un parc National.
Mais peu importe nous avons passé une magnifique journée avec beaucoup d’échanges et d’authenticité F.O.R.M.I.D.A.B.L.E !
Le lendemain matin 7H le départ pour UTILA dernière étape à la voile pour moi. La première partie (VOILE) touche à sa fin. Distance 10 miles (18KM 752 M) Peu de vent, je termine mon livre passionnant « INTO THE WILD de « Jon Krakauer »(domaine étranger). Avec une larme.
Encore une île du Honduras, l’île parfaite pour la plongée bouteille sinon rien !
Nous mouillerons dans la baie, bien proche des hôtels et Lodge afin de pouvoir capter internet du bateau (et ça marchera !)
L’île me fait penser aux saintes (île de le Guadeloupe) petite il y a beaucoup de scooters et de tuk-tuk.
Apres un repérage du village nous constatons que le ferry que je dois prendre dans 2 jours pour quitter cette île et continuer mon voyage en solo et sac à dos est à 200 m du mouillage.
Nous retrouvons les BOROROS qui arrivent de ROATAN
Aujourd’hui c’est une journée exceptionnelle « C’EST MON ANNIVERSAIRE »
C’est aussi la raison pour laquelle je suis en voyage 50 ANS ça se fête ! et pour moi le plus important était en voyage. Peu importe l’endroit ,mais en V.O.Y.A.G.E.
Donc aujourd’hui pour fêter ça (et ce n’est pas sans négociation) André et moi louons une « golfinette »pour la matinée.Car le vélo et André ça fait 2.
La ballade est variée, les plages de galets ressembles à une décharge au vent de l'île.
Mais nous observons des "vautours" et différents animaux durant notre ballade jusqu'au moment ou ...
Apres 1h d'opération commando a avoir passé les nombreuses ornieres et croté jusqu'au coude,et comme c’était notre jour de chance nous avons un pick-up qui nous a sorties de là.
Puis à midi apres un petit resto au village rigolant encore de notre aventure ,André et retourné sur son bateau pour la sieste et moi j'ai loué un vélo pour continuer ma virée en solo mais heureuse de pédaler.
Quelle rigolade toute seule! Avec mes mises en scènes et les montages pour faire une photo potable! Quelle rigolade! C'est juste pour immortaliser mes 50 ANS !
Je suis heureuse de partir faire des sentiers que nous ne pouvions pas faire avec la golfinette ,et cette agréable sensation d'être libre et heureuse!
Voilà la première étape de mon voyage se termine, demain je quitte l'île mes copains et continue mes aventures en sac à dos sur le continents du Honduras pour rejoindre le Guatemala.
Arrivée à la Ceiba ,je suis tombée sur un chauffeur qui voulait bien me déposer à la station des bus pour rejoindre COPAN . Le seul problème c'est qu'à 5 dans la voiture avec 4 sacs à dos le coffre ne fermait pas et c'est avec des tendeurs que nous sommes parti coffre ouvert , mais finalement je suis arrivée à la station de bus sans soucis.
Les gens sont super sympa et c'est dans un anglais comme-ci comme-ça que je comprends qu'il y aura un changement de bus à SAN PEDRO .La compagnie est ESMERALDA (prix du billet jusqu'à Copàn 255 Lampiras soit 10 euros pour 350 KM) le premier bus est un peu pourrie ,ne voulant pas quitter mon sac à dos je fais le voyage le sac sur les genoux avec un papy fort opulent et désagréable mais heureusement j'ai ma petite copine avec qui je m'amuse.
Copàn est une ancienne ville Maya avec son site archéologique, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1980.
Il est situé à 12 km de la frontière Guatémaltèque et c'est pour cette raison que j'ai choisie de de le visiter (plutôt que le site Tikal) car c'était sur ma route du retour.
Le village "Copàn Ruina" non non je ne me suis pas trompée ! L'activité principale est le tourisme mais les gens comme les commerçants sont sympathiques.Mais la vue des gardiens des banques armées me fait rappeler que ce n'est pas si tranquille que cela.
Le site est à 30 mn de marche et à aucun moment je me suis sentie en insécurité de jour comme de nuit puisque mon arrivée se fera le soir et que mon lodge ou je comptais aller était complet en dortoirs.
Finalement la responsable m'indiquera une adresse à 2 pâtés de maisons dans mes prix.
Copán est une ancienne ville maya qui a donné son nom à l'actuelle ville de Copán Ruinas, ainsi qu'à la capitale (Santa Rosa de Copán) du département de Copán, situé à l'extrémité ouest...
Voici le site pour plus de détail pour ce très beau site archéologique.
Et puis la surprise en entrant dans ce site qui est très boisé je découvre des perroquets en liberté qu'ils nourrissent chaque jour puis un écureuil, et une drôle de bête.
c'est un agouti (Dasyprocta).
Et mon auberge où j'ai séjourné deux nuits avec petit dèj inclus et servi.Avec des gens accueillant et d'une gentillesse incroyable.
adresse à retenir, hostel Bakahla pour 190 lampiras(7,48 euros) la nuit en dortoir de 6 avec W.I.F.I
Apres cette belle visite je reprends la route pour Antigua mais cette fois avec un minibus organisé cela me permettra de gagner du temps car la route est longue et le tarif très correcte.
je fais connaissance de Justine(française)et Alex (Autrichien) immédiatement et nous papoterons durant tout le voyage qui dura 6H
ANTIGUA est une ville magnifique je rejoinds la nuit suivante Justine et Alex dans une possada extraordinaire"YELLOW HOUSE" ou "CASA AMARILLO" que je recommande , c'est beau, propre et spacieux avec la magnifique terrasse vue sur les volcans.8 euros petit dej inclus par pers la chambre de 3 lits.
Et en plus ils font les réservations d'excursions.
Je passe la journée avec Justine(ces son dernier jour) à découvrir cette belle ville et faire quelques achats (équipement pour moi et souvenirs pour elle ) et me set d'interprète pour m'inscrire à une randonnée sur 2 jours avec bivouac à 3738 m d’altitude(depart de 2300M) pour faire l'ascension de l'Acatenango .
Antigua et ses églises et monuments magnifiques autant à l'intérieurs qu'a l'extérieur.
Et nous croisons un petit cireur de chaussures...
Le sac rando étant prêt pour le lendemain je laisse une partie de mes affaires à l'auberge.
L'organisation de cette rando est très bien organisée.
Le minibus nous récupère à nos hébergements puis nous nous arrêterons dans une échoppe pour compléter le matériel ,baton de rando, gant, bonnet et blouson pour certain.
Il nous distribue nos sandwiches, un duvet, un tapis de sol et une tente pour 4. Nous sommes 24 pour deux guides, le temps est splendide.
Nous partons vers 11h 30.
Je fais connaissance de Gilles un Canadien qui parle français et qui est le plus âgé du groupe (60 ans) apres je pense que c'est moi.
La difficulté est variée tantôt sableux, tantôt glissante... Le paysage est très agréable à regarder car on monte, rentre dans la forêt jusqu'au moment où le vent est très fort et froid et devons s'équiper.
Le souffle vient à manquer et la file s'allonge.
Exténuée mais heureuse je découvre le "FUEGO" ce fameux volcan jumeaux qui donne son spectacle entre les nuages et le vent. Il est 16H30 environ nous sommes arrivés à notre bivouac à 3738m.Je reçois les félicitations de Fernando mon guide pour cette réussite.
J'ai apprécié la gentillesse de Gilles qui m'a pris sous son aile à chaque pause il m'aidait à retirer et remettre mon sac sur le dos.
Très vite nous installons le campement, je commence à avoir une migraine due certainement à l'altitude et à l'effort fournis.
Ma soirée sera un peu gâchée mais durant la soirée le vent emportant la toile de dessus , du coup de la tante je verrai le Fuego cracher sa lave de nuit.
Un vrai spectacle avec le bruit incroyable que cela fait.
Dans la nuit ma migraine est partie mais je choisis de ne pas monter à 3900 m pour voir le lever du jour , finalement nous serons 3 filles rester sur la base au petit matin .
Ce levé du jour est magnifique !
Au petit matin après le retour de l'équipe ,nous prenons le petit déjà, plions les tentes .
Fernando notre guide et l'équipe avec qui j'ai partagé la tente et ils ont eu la gentillesse de la porter.
Le retour est différent et plus rapide (3H)mais nous croisons beaucoup de monde (surtout des locaux) car c'est le week-end .
Je ne regrette pas de l'avoir fait la veille. Le retour se fera tous dans un bus d'école réformé.
Retour a Antigua et les adieux au groupe surtout à Gilles et Alex car à 14 h je prends un shuttle pour aller à San Juan au bord du lac Atitlan.
Juste le temps de rentrer à l'auberge, récupérer mes affaires, prendre une bonne douche réparatrice.
Apres avoir cherché un lodge car celui qu'on m'avait conseillé(Mikaso) était complet pour un mariage, mais grace à mon chauffeur de TUC-TUC je me retrouve pour 60 qzls (7,20 euros) une belle chambre avec douche et wc privé.c'est le lodge "PELELEU" avec magnifique vue sur le lac.
Dans la foulée je fais connaissance de J-Jacques et Angie deux jeunes Français en vacances qui vivent au Canada depuis 1 an.
Et le plus drôle c'est qu'en discutant ils ont fait la même rando que moi avec le même guide la semaine précédente. Ils m'indiquent ou trouver des bonnes tortillas dans le village car j'ai faim, même courbaturée je n'ai pas mangé depuis ce matin..
C'est Dimanche alors je décide d'aller dans le village prendre un bon petit dej et je me rends compte que tous les gens vont à la messe.
Et là je découvre qu'il y a des chants qui envoutent toutes les rues car toutes les églises sont ouvertes et il y a beaucoup d'églises, témoin de Jehova, Evangélique, église Chrétienne etc ... Et j'ai été reçu dans toutes les églises et toutes ont accepté que je prenne des photos.
Apres cette virée à Santiago où j'en ai profité pour faire mes emplettes je reprends le bateau dit "lancha" avec les locaux pour retourner à San Pedro et je fais connaissance de Gloria qui est avec son mari et un de ces fils. Nous échangeons quelques mots ,elle a 57 ans 5 enfants et un seul garçon mais c'est surtout c'est avec des regards qu'elle ressent mon émotion pour l'amour de ce pays. Nous partageons ensemble mes trois mandarines achetées au marché, échangeons nos mails. Le contact chaleureux de ces quelques instants me restera gravé et nous en profitons pour faire une photo souvenir avant de se quitter.
èVoila une derniere nuit au lodge le "Peneleu" avant de repartir demain sur Antigua. J'ai choisi de prendre une lancha pour traversée le lac jusqu'à Panajachel puis continuer en Chicken bus pour rejoindre Antigua.
Le chicken bus ! Il y a le chauffeur et le racoleur c'est lui qui aide les passagers à monter et c'est à lui qu'on paie le bus.
Comme ça il ne perde pas de temps. Mais quelle aventure! Au final c'est 3 chicken bus que je prendrais donc deux changements. Mais je ne regrette rien c'était intense...
1er bus nous n'avons fait que serpenter en montée la montagne pour rejoindre une ville importante qui fait gare routière. Apres les indications des locaux m'indiquant où je devais prendre le suivant bus .
2 eme bus: Il fallait monter en express car les bus sont toujours à fond et à peine installée nous voilà reparti comme des malades trimballés de droite à gauche à chaque virage écrasant mon voisin de droite et ma voisine de gauche...Un vrai furieux ce chauffeur! Cramponné au dossier de devant cela ne suffisait pas!
3 eme bus: Descente express et remontée dans l'autre bus vite avant qu'il reparte, et là je monte par l'arrière sans marche-pied avec difficulté mais bon me voila dans le bus et je découvre deux gars de l'armée avec mitraillette près de la porte arrière et deux autres près la porte avant.
Et là je réalise qu'il y a peut-être de l'insécurité, mais finalement tout se passera sans soucis. Et je m'aperçois que sur la rangée devant mois un dindon est sur les genoux de la dame...
Ce n'est pas pour rien que ça s'appelle chicken bus!
De retour a Antigua je retrouve l'auberge et une mini chambre que j'ai réservé pour ma derniere nuit.
Dernier achat, dernière balade dans cette magnifique ville et le fait connaissance d'un couple de québécois très sympa Lorraine et Aviram.
Voila mon voyage se termine là, je reprends le chemin du retour, qui durera 36 heures avec 3 heures de bus, une escale avec changement à Panama puis une petite nuit à Porto-Rico en auberge (taxi à l'aller et bus au retour puis vol pour Saint-martin, la Dominique, Pointe-à-Pitre puis changement d'avion pour la Martinique.
Si si c'est bien mon retour et sans perte de bagages(même si ça a failli) mais comme on dit le voyage forme la jeunesse et puis le trajet fait aussi partie du voyage.
Bilan de cette échappée... Trop génial ! Heureuse d'avoir eu la nia de partir seule... heureuse d'avoir fait de nouvelles rencontres même éphémère et d'avoir découvert de magnifiques paysages et moment de bonheur que d'être en voyage.
Mais bon encore un voyage trop court...Presque 6 semaines.
Un chose est sur j'ai chopé un virus... Du Voyages